Mitth'raw'nuruodo - Thrawn
Nom complet : Mitth'raw'nuruodo – Connu de très peu de gens dans la galaxie, on ne connait de lui que le cœur de son nom :
Nom : Thrawn
Grade/Métier : Grand Amiral
Âge : Né vers 50 BBY, son corps semble avoir une quarantaine d'année, peut-être moins. Son vécu, en revanche, reste celui qu'il avait lors de son assassinat et de sa vie depuis son réveil.
Questions
• Un événement heureux dans la vie de votre personnage?
Nous étions tous deux très jeune, soudés comme nous l'avions toujours été, c'est ensemble que nous prîmes le nom qui deviendrait le nôtre. Mitth. La huitième famille nous voulait, les deux frères, jeunes officiers si prometteurs qu'ils firent de nous des essais de branche, un honneur extrême pour nous qui étions sans prestiges, unis juste par leur volonté de servir l'Ascendance. Je revois la cérémonie, j’entends encore la première fois qu'ils dirent mon nom, mon vrai nom.
• Pire cauchemar de votre personnage?
Il plane comme une ombre sur la galaxie, un esprit retord, manipulateur, insatiable. Si semblable et si lointain à la fois de l'Empereur Palpatine. Celui qui se fait appeler Suprême Leader semble être sorti de nulle part et rien encore ne permet de comprendre ses desseins, si ce n'est une suprématie aveugle, le chaos à l'image de son protégé. De lui je prends mes ordres et de ma doutes il ne doit rien savoir, je jouerais mon rôle sans faille, pour l'Empire que j'ai laissé, pour le Premier Ordre que je rejoins.
• Votre personnage a-t-il déjà vu la Force être utilisée? Quels sont ses sentiments à ce sujet?
Ma première confrontation avec la Force fut plutôt désagréable. Elle se matérialisa sous la personne d'un Maître Jedi sur mon écran, acceptant fort mal la défaite et bien décidé à m'emporter dans sa chute. Je fis connaissance avec la technique dite de l’étranglement de Force, une manie que je retrouvais bien plus tard chez Vador. Était-ce parce que je faillis y mourir, mais j'ai longtemps gardé une vive méfiance envers cette énergie et surtout ses utilisateurs. Méfiance et curiosité.
Histoire/Test RP
Le sang s'écoulait, lentement, imbibant le tissu blanc de l'uniforme impérial. Sur une dernière remarque, il salua la prestation d'une élégance presque artistique de celui qui venait de l'assassiner. La bataille était perdue. Lui aussi. La lueur qui brillait jusqu'alors dans ses yeux disparut, dans un dernier regard vers la baie d'observation, vers la bataille, vers Bilbringi. Il tombait là où était sa place, au combat. Il tombait en paix.
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Un désert de sable, ocre, orangé, avec des nuances de bleu comme reflétant le ciel dans un mirage. Il pouvait presque ressentir la chaleur qui se dégageait de la toile, l'odeur du sable, la gifle du vent chargé de grains coupants sous un soleil de plomb. La solitude. L'impalpabilité du sol donnant la crainte de le sentir se dérober à tout instant, le ciel presque inexistant au profit de l'étendue ensablée. Le mirage rendait le ciel plus réel, alors qu'il aurait suffi de lever les yeux pour voir la réalité, admirer l'original. Pourquoi ?
Pourquoi le peintre n'a-t-il pas levé la tête ? Pourquoi refuser de voir la vérité et la représenter, la rendre présente, au moyen de son reflet ? L'enfant se perdait dans ses questions, les sourcils légèrement froncés, il voulait comprendre. Alors il chercha, longtemps, il chercha dans les autres œuvres, puis l'histoire du peintre, puis l'histoire du peuple. Puis il comprit.
Des années plus tard, il menait une attaque alors que ce peuple menaçait les frontières chiss. Alors que la stratégie choisie était évidente, il brouilla les radars, rendant l'ennemi aveugle, incapable de se fier à leurs yeux pour voir l'inévitable. Il obtint la victoire parce qu'il avait compris qu'il était face à une culture qui accordait plus d'importance aux échos des choses, plus qu'aux choses elles-mêmes. Il obtint la victoire et devint Commandant. Le Commandant Mitth'raw'nuruodo.
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Le sang.Ses muscles se tendirent, d'abord imperceptiblement, puis un spasme le secoua.
Le poignard qui le transperçait.Il chercha son souffle, sentant sur son visage un contact rigide, glacé. Nouveau spasme.
Il mourrait. Les yeux s'ouvrirent soudain, brûlés par la lumière et par le liquide translucide.
Mort. Il était mort. Pourtant il vivait. Il le sentait, le poignard dans son cœur, le sang qui le quittait, il sentait la mort se refermer sur lui. Il l'avait senti, le vide, le néant. La Force ?
Pourtant, il vivait. Qui
il, d'ailleurs ?
Concentration. Thrawn, il était Thrawn.
Le liquide, cette lumière… un cylindre de clonage. Nirauan. Ça avait fonctionné, il vivait de nouveau. Qu'importait alors l'air qui lui brûlait les poumons, l'oppression de ces tubes qui l'entravaient, les années au nombre encore indéfinis écoulées. Il revivait.
Il referma les yeux, l'esprit au calme. Il aurait besoin de toutes ses ressources, car s'il était réveillé maintenant, ce ne serait pas sans raison. Il serait prêt.
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